vendredi 19 novembre 2010

Iléus Synopsis Voudrait voir en noir, en grand, en chair, en sang...

C'est dérangeant les maux cassants.
Les rires blessants, les joies d'enfants.
Ca pue l'austère, le vague, la mer.
Le sel piquant, au sol suintant.
Il pleut des corps de démesure.
Attachés aux rives, dégoulinant.
La cruche à l'eau, tant elle est vide.
De sens travers, de port sanglant.
Balbutiera des mots de rêves.
Noyant l'amour de faux amants.
Le ciel encré, de noir, d'abysse.
La main, tremblant, se doit prémisse.
D'un bout à l'autre de l'orifice.
Les bleus pourrissent l'interstice.
La gangrène salit les vices.
De cette putain, aux sales varices.
Eaux de délices, des lys fleurissent.
Sur cet amas de fluides caustiques...





vendredi 15 octobre 2010

Fantasmagorie d'une nuit sans lui

Un soir l'homme aux yeux de nuit posera sa main sur le coeur de sa belle endormie.

Elle ouvrira ses paupières, y glissera un regard qui percera le sien.

A jamais liés dans les abîmes, leurs corps se perdront en soupirs sexuels...

Leurs âmes mélangées en ce cirque dément.

S'allongeront, s'étireront, se presseront.
Expiant de leurs paroles obscènes, leurs actes soupirants.
De leurs vices psalmodiés jaillira cet union démentielle.

Leurs corps à jamais seront liés à l'abandon mutuel.

De leurs chaleurs partagées naîtra une union immortelle.
Suicidés l'un à l'autre, aux danses exquises de leurs souffles étouffés.

Les entrelacs de leurs deux corps se mélangeront à l'atmosphère, créant une chambre de passions séditieuses.
Inavouables, inexplicables, délicieuses...

Inondations érectiles de leur périple intemporel aux soifs sexuelles...




‎... Elle s'éveille...

Il ne reste plus de ces doux instants, que le souvenir immortel de ce rêve.
Ses draps sont vides, sont cœur est lourd.
Mais où est-il ce bel amant ?
Auquel elle s'est abandonnée.
...Le temps d'une nuit le retrouver, c'est ce qu'elle cherche désormais...


samedi 18 septembre 2010

Prohibée...



Elle est belle, les courbes pleines
Rêver d’elle, encore et encore…
Son corps si doux
Ses mains si fines…
Elle est belle, ses yeux cerclés
Rêver d’elle, nue sur l’asphalte…
Encore et encore…
Ses rires enjôleurs
Sa voix scintillante…
Elle est belle, mon cœur emprisonné
Rêver d’elle, l’éparpillant
Encore et encore…
Sa candeur attachante
Sa beauté déchirante…
Elle est belle, dans ma tête
Rêver d’elle…
Toujours plus belle,
Plus douce,
Plus torturante,
Tellement troublante,
Haut dans sa tour,
D’une beauté candide
Elle tue mon être…
C’est si beau de l’aimer,
Si loin…
Si grand de l’aimer
En vain…
Rêver d’elle, encore et encore…
Ma tête contre ses seins
Caresser ses faiblesses,
Elle est belle, douce traitresse
Qui chaque heure hante ma vie,
Mon esprit…
Rêver d’elle…
Rêver d’elle…
Elle est belle…
Ô tellement belle…

Se toucher...

Et un acte fier,
d'une violence immuable.
D'une rage intense,
d'un désir,
une dérive.
Mes mains entravées à ma ceinture,
comme envoûtées par sa chaleur.
L'humide abysse,
aux tréfonds brûlants.
La blanche douceur de mes cuisses tressaute.
Tressailli aux assaillantes.
Mains sournoises et ponctuées.
Mon corps à moi même me suis donnée...

dimanche 12 septembre 2010

Violée


Luxure d'un instant
Aux couleurs cristallines
Pâleurs infantiles
Aux joues rosies par le froid
Opercule fragile
Au fond son corps timide
L'enfant rigide
Au soupir figé
Une larme coule
Sur son visage frustré
A peine épargnée
Son organe violé
Ses rêves souillés
Illustration de son amour
Oppressante perversion
La couvrir de baisers

La baiser

Elle est belle
Endormie à jamais
Se fondant sur ce sol
A l'argile humide
Ponctuer sa peau
De griffures avides
Lamer ses boucles
La belle enfant
Au sommeil stigmatique

samedi 11 septembre 2010

Caedes



L'allonger, doucereuse ensanglantée.

Gifler son visage encore et encore.Endormir ses plaies, béantes et rougies.Rougeur de son être, timide ?Non putride, putréfiée, purulente.Un exutoire, l'affamer.L'assécher, la lester de ses membres.L'appeler, la peler, la peller.Rougir ses seins blancs.Ô douces mamelles, me mêle à son liquide.M'allécher, l'alléchante candide dépecée.Dépouillée, rouillée de sang séché.Me rouler sur elle...Ô joie de la caresser.Creuser son ventre de mes mains.Crever ses yeux à la vision souillée.Souillon suffocant, s'étranglant, s'étouffant.Ses cris déchirants, entêtants, enivrants... Souffre encore Catin !De ton palpitant ne coule encore le sang.Je te saignerais jusqu'au matin.Ta langue m'inspire, j'extirpe.J'exulte, l'expulse.Ô joie de te savoir mourante.Entre mes doigts luit ta vie, rosissante.Liquide âpre au gout de fer.Le temps est venue pour moi de t'abandonner là.Pourris Putain !Tu n'avais qu'à point voler mon pain !

dimanche 5 septembre 2010

Eternel espoir...

Qu'il me parle...
Me contemple sans fin...
Ca me manque,
Un regard.

Eternel espoir...

La lune est pale,
Le ciel est profond.
Mais de mon âme,
Coule un poison.

Je pleure l'infini,
D'une solitude habile.
D'un froid perfide,
Aux mains d'argent.

Le coeur d'acier,
Au sang coulant.
Il me manque,
L'instant complice.

Le rêve dopant,
Le souffle chaud,
De ces moments.
Supplice latent.

Eternel espoir...

Un renouveau,
Une grève de corps.
Abandonné mon être,
Aux délices divins.

Il part trop loin,
Le rire aux lèvres.
Je reste là,
La mort au corps.

L'esprit s'endort,
Pleurant tes mains.
Sans un regard,
Tu pars trop loin...

mardi 31 août 2010

L'acrotomophile



Regarder la !
Qui ça ?
Elle, regardez la !
Mais qui !?
Elle... Celle sans mains...

Faites la jouir de votre plus, puissiez-vous lui démontrer.
Lui ravir son bien, son moins.
Minuscule, minime, moindres moignons.
Elle est ravissante !
Oui, les mains sont immobiles, posées sur le chevet.
Voilà ce qui lui plait.
Mordillée, elle est amoindrie, démunie.
Elle lui sied, membres sciés, symétrie simultanée.

Regardez la !
Qui ça ?
Elle, regardez la !
Mais qui ?
Elle... Celle sans mains...

Elle pleure sur ses restes, restés derrière.
Longtemps rejetée.
Feindre l'oublie, oublier la détresse.
Sévère, s'avère calvaire.
Calmant les peines, pénibles et misères.
Pauvre femme qu'elle est...
Démantelée, mine amère...
Mais lui la ravie, la ravive, la rend belle.

Regardez la !
Qui ça ?
Elle, regardez la !
Mais qui ?
Elle... Celle sans mains...

Il l'embrasse, l'embrase, extase.
Excite, exhibe, les membres manquants.
Marquant l'aimant, amant troublant.
La superbe, branlant ses membres.
Moignons frustrants, transe de l'instant.
Se frotte, se met à genoux.
Perverse perversion, qu'est l'amour de ses moignons.
Mijaurée et préfère le rester.

Regardez la !
Qui ça ?
Elle, regardez la !
Mais qui ?
Elle... Celle sans mains...

jeudi 26 août 2010

Au bord des lèvres

Les mots de maux.
Les rires futiles.
Les maux au mot.
Les rires fragiles.

Prélasse sans cesse, liant ses gestes.
Assourdissant, ses sens sentant.
Douce mélodie, au gout de miel.
Mélange maudit de ses mots dit.

Aimant d'amants.
Ame asphyxiant, homme s'immisçant.
Suçote ses doigts, au gout de sang.

lundi 9 août 2010

Délivrance

Brise d'été sur mon corps nu.

La douleur de mes plaies accrue,
Dispersée sur le sol mou,
Le sang afflux à mes genoux.

Le mal s'évade, le mâle s'affale.

La joie est loi, le sein souillé.

Le rire futile, il prie à mes pieds.

Rampe animal, tu ne m'abuses.

Rampe animal, je suis ta muse.

Belle révérence que tu me fais,
Alors qu'au coucher, tu m'étranglais.

La mine en joie, ta vie en moi.

S'éparpillant, griffant nos draps.

Giflant tes joues, mordant mon cou.

Plus jamais tu ne l'auras,
La salope qui dort en moi.











samedi 31 juillet 2010

Mes pensées...

Masturbation mentale
Démence cérébrale.
Libido libidineuse
Émergence impétueuse.
Rivage dérivant
Troubles terrifiants.
Il court encore
La peine au corps.
Les yeux noircis
L'âme périe.
L'amour est mort
Fossoie l'effort.
Ne reste de la vie
Plus que l'oublie.
Image immiscent
Homme omniscient.
Papilles palpitent
Gorge gravite.
Œuvre outrageuse
Rime ravageuse...





jeudi 29 juillet 2010

Résistance fatale



Crèves le coeur de l'inconnue pour en faire ton absolue.
Déverse tes paroles abstraites, cette abstraction défaite.
Avale son âme de chagrin, fais lui croire au lendemain.
Meilleurs heures, jours et perversions.
L'illusion de croire de nouveau à cette histoire sans lendemain.
Tu as peur de croire encore, plus fort, plus grand, plus loin...
Longue chute attente absente.
De cette venue inconnue, cette joie nue.
Amènes là au désespoir de te perdre.
La perturbante farfelue, frivole inconnue.
Aimes, la plus fort. Crève là lentement.
Elle n'attend que ça, souffrance et perdition.
Tu es son meurtre de chaque instant, sa passion inavouée.
Abuses ses chairs et son cadavre prolifique.
Elle n'attend que ta main de soumission alchimique.
Mords son coup et sa croupe noircie.
Délectes toi de sa dépouille décharnée.
En attendant de l'accueillir en ton corps meurtri.
Il te faut avant tout la tuer.
La tuer, la tuer LA TUER !

Grimpe sa monture, rends la ivre de toi.
Caresses inavouées et blessures psychiques.
Engorges son sein et putréfie ses organes.
Nourris toi de son essence matérielle, et vide son cerveau de réflexions.
Réflexe flexible de flagellation, elle suffoque de ton étreinte fatale.
Fable faiblarde et mots étranglés.
Tu prendras son corps au moment propice.
Aux premières souffrances, elle s'abandonnera.
Te donnera son âme comme tu y as droit.
Tues la, tues la, tues la... TUES LA !

lundi 26 juillet 2010

Perdue...


Plus rien...
Non plus rien...
Plus rien ne rattache quiconque à cette vie...
Menteuse, fausse et vile...
Elle cherche tout...
Tout...
Sauf ton bonheur...
Plus rien...
Ö toi pantin, plus rien...
Elle a tout...
Comme elle le voulait...
Elle a tout...
Ö toi putain sans lendemain...
Elle à tout pris même ton esprit.
Seule et démunie...
Voilà comme je suis.
Toujours seul, c'est ainsi que nous naissons...
Ainsi que nous finissons....
Froid et meurtri...

mercredi 14 juillet 2010

Reviens...



Sourire froid, figé, frustré, faible façon de fricoter.
Soumettre le tyran, l'affubler chaque instant.
Fossoyer le fossoyeur, la faux file, vil fléau.

Prise de conscience, connaissant l'instant, long, lent, dément.
Démesurée patience, patiemment elle l'attend.
Possédant le secret, seul sillon de sérénité.

Suçotant son être une foi ultime.
Fragile et putride. Preuve de sa pertinente réalité.
Rivant son corps elle se revêt, se repait, respire ses peurs.
Ses pleurs étranglés, étouffés, relevés de sévérité.


Sous son aimant diamant de chair froide et chère.
Elle le laisse, elle est lasse.
Attendre cette heure, longue et lente.
Lissant ses cheveux une dernière foi.
Fossoyer le fossoyeur, la faux file, vil fléau.

L'énième regard, dernier rempart.
Elle accepte, se détache, s'abreuve, s'efface.
S'en va, laissant faire le fossoyeur, la faux file, vil fléau.

Il n'est plus, ne reviendra, point de mot en cet instant.
Recueil de pierre, cercueil de verre, prière amère...
Fossoyer le fossoyeur, la faux file, vil fléau.

jeudi 8 juillet 2010

Torture mentale

Ecorche l'écorce, exquise esquisse.

Délice douteux, dénis ce vice.

Viscères palissent, visqueuses périssent.

Dilate le foie, resserre les cuisses.

Frigides vibrisses, polies faiblissent.

Amoureux transits, refont leurs nids.

Glisse en coulisse, rideaux d'épices.

Membres entamés, délits dévissent.

Lame enragée, pilules sévissent.

Pleurs exaltés, jolie génisse.

mercredi 7 juillet 2010

Aversion

Superflu démotivé.

Plus la patience d'attendre encore...


Mes chairs dévorées par ces vers.


Se tordent encore et encore.


Percent, inversent, traversent...


Luisance factice, grignotent mes veines.

J'en saigne...


Supplice intense. Immortelle impudence.


Elle danse.

S'élance, secouée de spasmes.

dimanche 27 juin 2010

La fin d'une histoire


Éventrée, sa chair lacérée, son cou encordé.

Gorgée de sang, insouciante.

Éclaboussée.

Émulsion suppliciant, s'effaçant peu à peu.

Triste retour à la réalité.

Elle contemple son sordide accord.

Désaccordée, déboussolée.

Élève la voix, hurlant son triste sort.

Joignant ses mains à sa poitrine ensanglantée.

Elle pleure, pris une fois ultime.

L'amour est mort...

dimanche 20 juin 2010

Léthargie



Tourne, tourne, tourne.
Remous, remuant, répliquant.
Assommée d'alcool, alcôve réconfortante.
Plaisir instable.

Allongée, amorce amorphe, étendue, détendue.

Expire cette forme infâme.
Recrache cette salope immaculée.
Dors, remord, effort, réconfort.
Transporte ce corps endormi.
Meurtri, il souffre.
Vomi, vomi, vomi sur elle.
Salie-la, pourri-la.
Immobile, fragile, fermentée.
Fragment de poussière étouffant son être.
Recrache, suffoque.

Allongée, amorce amorphe, étendue, détendue.

Soupir de réconfort, de bien être passager.
Pilule abstraite, lui donne le sourire.
La ravie, elle s'oublie.
Se substitut de substance, sillonnant, la souillant.
Elle se soumet.
Se plie à son vice viscéral.
Visqueuses viscères évidées.
Elle se tue à petit feu.

Allongée, amorce amorphe, étendue, détendue.