lundi 9 août 2010

Délivrance

Brise d'été sur mon corps nu.

La douleur de mes plaies accrue,
Dispersée sur le sol mou,
Le sang afflux à mes genoux.

Le mal s'évade, le mâle s'affale.

La joie est loi, le sein souillé.

Le rire futile, il prie à mes pieds.

Rampe animal, tu ne m'abuses.

Rampe animal, je suis ta muse.

Belle révérence que tu me fais,
Alors qu'au coucher, tu m'étranglais.

La mine en joie, ta vie en moi.

S'éparpillant, griffant nos draps.

Giflant tes joues, mordant mon cou.

Plus jamais tu ne l'auras,
La salope qui dort en moi.











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