samedi 18 septembre 2010

Prohibée...



Elle est belle, les courbes pleines
Rêver d’elle, encore et encore…
Son corps si doux
Ses mains si fines…
Elle est belle, ses yeux cerclés
Rêver d’elle, nue sur l’asphalte…
Encore et encore…
Ses rires enjôleurs
Sa voix scintillante…
Elle est belle, mon cœur emprisonné
Rêver d’elle, l’éparpillant
Encore et encore…
Sa candeur attachante
Sa beauté déchirante…
Elle est belle, dans ma tête
Rêver d’elle…
Toujours plus belle,
Plus douce,
Plus torturante,
Tellement troublante,
Haut dans sa tour,
D’une beauté candide
Elle tue mon être…
C’est si beau de l’aimer,
Si loin…
Si grand de l’aimer
En vain…
Rêver d’elle, encore et encore…
Ma tête contre ses seins
Caresser ses faiblesses,
Elle est belle, douce traitresse
Qui chaque heure hante ma vie,
Mon esprit…
Rêver d’elle…
Rêver d’elle…
Elle est belle…
Ô tellement belle…

Se toucher...

Et un acte fier,
d'une violence immuable.
D'une rage intense,
d'un désir,
une dérive.
Mes mains entravées à ma ceinture,
comme envoûtées par sa chaleur.
L'humide abysse,
aux tréfonds brûlants.
La blanche douceur de mes cuisses tressaute.
Tressailli aux assaillantes.
Mains sournoises et ponctuées.
Mon corps à moi même me suis donnée...

dimanche 12 septembre 2010

Violée


Luxure d'un instant
Aux couleurs cristallines
Pâleurs infantiles
Aux joues rosies par le froid
Opercule fragile
Au fond son corps timide
L'enfant rigide
Au soupir figé
Une larme coule
Sur son visage frustré
A peine épargnée
Son organe violé
Ses rêves souillés
Illustration de son amour
Oppressante perversion
La couvrir de baisers

La baiser

Elle est belle
Endormie à jamais
Se fondant sur ce sol
A l'argile humide
Ponctuer sa peau
De griffures avides
Lamer ses boucles
La belle enfant
Au sommeil stigmatique

samedi 11 septembre 2010

Caedes



L'allonger, doucereuse ensanglantée.

Gifler son visage encore et encore.Endormir ses plaies, béantes et rougies.Rougeur de son être, timide ?Non putride, putréfiée, purulente.Un exutoire, l'affamer.L'assécher, la lester de ses membres.L'appeler, la peler, la peller.Rougir ses seins blancs.Ô douces mamelles, me mêle à son liquide.M'allécher, l'alléchante candide dépecée.Dépouillée, rouillée de sang séché.Me rouler sur elle...Ô joie de la caresser.Creuser son ventre de mes mains.Crever ses yeux à la vision souillée.Souillon suffocant, s'étranglant, s'étouffant.Ses cris déchirants, entêtants, enivrants... Souffre encore Catin !De ton palpitant ne coule encore le sang.Je te saignerais jusqu'au matin.Ta langue m'inspire, j'extirpe.J'exulte, l'expulse.Ô joie de te savoir mourante.Entre mes doigts luit ta vie, rosissante.Liquide âpre au gout de fer.Le temps est venue pour moi de t'abandonner là.Pourris Putain !Tu n'avais qu'à point voler mon pain !

dimanche 5 septembre 2010

Eternel espoir...

Qu'il me parle...
Me contemple sans fin...
Ca me manque,
Un regard.

Eternel espoir...

La lune est pale,
Le ciel est profond.
Mais de mon âme,
Coule un poison.

Je pleure l'infini,
D'une solitude habile.
D'un froid perfide,
Aux mains d'argent.

Le coeur d'acier,
Au sang coulant.
Il me manque,
L'instant complice.

Le rêve dopant,
Le souffle chaud,
De ces moments.
Supplice latent.

Eternel espoir...

Un renouveau,
Une grève de corps.
Abandonné mon être,
Aux délices divins.

Il part trop loin,
Le rire aux lèvres.
Je reste là,
La mort au corps.

L'esprit s'endort,
Pleurant tes mains.
Sans un regard,
Tu pars trop loin...