lundi 16 avril 2018

[Déclaration]

Je suis là, je t'égare en diverses divagations, alors que m'apparait ton visage. D'abord flou, puis plus net, pour en suite devenir distinct et bien clair.
Tu es là, tu m'égares en diverses tergiversations, alors que se profile mon image. D'abord neutre, puis plus souriante, pour en suite devenir manifeste et bien fière.
Sans le vouloir, sans le savoir, sans même comprendre. Je suis là, touchée par ton éloquence.
Sans le savoir, sans le vouloir, sans même attendre. Tu es là, touché par ma démence.
Alors viens, viens embrassons nous comme si nous nous connaissions depuis lustres et chandelles.
Alors viens, viens enlaçons nous comme si nous nous appartenions depuis monts et parcelles. 





mardi 10 avril 2018

- Sur les rails -

Elle s'est apprêtée, habillée de bleu.
Parfaite, le jour idéal, elle était prête.
Le vent était frais, prenant son temps, lentement.
Apaisant son âme, achever les drames.
Elle se pâme, dispense la lame.
Sortant calmement, cheveux voletant, virevoltant.
Pression palpable quand elle s'avance.
L'air sent bon, dernier poison.
Enième flacon de senteur suave.
Elle ne sent pas passer les cent pas pas pressés.
Attirée par l'envie, décuplé elle s'aggrave.
Onirismes illusoires, quand le jour devient soir.
Quand la nuit s'avance, les délires l'entrainant.
Elle s'accuse, s'accule, s'accumulent les prisons.
Lourdement se dérobe sous son poids-sentiments.
Elle était prête, apprêtée et parfaite.
Allongé, silencieuse et shootée.
Après s'être glissée, sans chaussures à son pied.
Une larme, lisse, douce et discrète.
Touche le sol, se disperse.
C'est ainsi, sagement qu'aux silences des douleurs.
Le pourrit dans son coeur, attendant la transporte.
Qu'elle finit sur les rails pour que le train l'emporte.




dimanche 1 avril 2018

- Moi-même m'appartenir -

Si mon sang coule et qu'il est rouge,
C'est qu'il vie, vite il s'égoutte. 
Si mon coeur saigne et qu'il bouge,
C'est qu'il vie, vite il s'écoute.

Mon reflet est triste,
Les traits qui le composent sont encore lisses.
Mon reflet est triste,
Les lignes aux coins de mes yeux se plissent.
Mon reflet est triste,
Les larmes sur mes joues lentement glissent.
Mon reflet est triste,
Les silences sourds de mes maux se hissent.

Si mon sang coule et qu'il est rouge,
C'est qu'il vie, vite il s'égoutte.
Si mon coeur saigne et qu'il bouge, 
C'est qu'il vie, vite il s'écoute.

Mon reflet est triste, 
Les traits qui le composent lentement glissent.
Mon reflet est triste, 
Les lignes aux coins de mes yeux se hissent.
Mon reflet est triste, 
Les larmes sur mes joues sont encore lisses.
Mon reflet est triste,
Les silences sourds de mes maux se plissent.

Si mon sang coule et qu'il est rouge, 
C'est qu'il vie, vite il s'égoutte.
Si mon coeur saigne et qu'il bouge, 
C'est qu'il vie, vite il s'écoute.


Mon reflet est triste, 
Les traits qui le composent se hissent.
Mon reflet est triste, 
Les lignes aux coins de mes yeux sont encore lisses.
Mon reflet est triste, 
Les larmes sur mes joues se plissent.
Mon reflet est triste, 
Les silences sourds de mes maux lentement glissent.

Si mon sang coule et qu'il est rouge, 
C'est qu'il vie, vite il s'égoutte.
Si mon coeur saigne et qu'il bouge, 
C'est qu'il vie, vite il s'écoute.

Mon reflet est triste, 
Les traits qui le composent se plissent.
Mon reflet est triste, 
Les lignes aux coins de mes yeux lentement glissent.
Mon reflet est triste, 
Les larmes sur mes joues se hissent.
Mon reflet est triste, 
Les silences sourds de mes maux sont encore lisses.

Si mon sang coule et qu'il est rouge, 
C'est qu'il vie, vite il s'égoutte.
Si mon coeur saigne et qu'il bouge, 
C'est qu'il vie, vite il s'écoute.