lundi 28 juillet 2014

Test à Stère on

Pépite palpite, pète et crépite.

S'agite, se glisse, gratte et gravite.

L'amont du lys sur la silice, s'enlise et file l'eau immobile.

Eclate la glace, brise les racines.

Limbes cristallines aux dos d'épines, dérivent, se privent.

Des faims de files d'autres qui défilent, d'histoires sans fin d'ôtes en déprime.

L'or a des mots lors des maux lourds, insultes au corps, au coeur toujours.

Il est l'éclat, l'état du verre, au sol brisé prisme de lumière.

Elle l'enveloppe, enlève l'écorce aux racines sombres, dopant l'aurore au matin pâle les incorpore.

D'un parfum taillé, de fleur séchées, enivre le mât du thym trop fort.

Alors au sol, jonche l'écorche de ce qui fut frisson d'approche.

Lentement...

referme la porte...

lundi 6 janvier 2014

La plante à l'homme


" Fais de moi une fleur aux âmes martyres.
Que je pousse et souffre autour de toi, ton toit, ta couche.
Que de mes racines je bouche tes artères.
Couronne d’air quand je m’engouffre, dans ta bouche.
Les mots s’étouffent quand je pousse.
Je deal, insiste et tu hésite.
Tu t’étouffe et moi je pousse.
Dans tes veines me développe.
Allume ta clope.
Moi le goudron ça me réchauffe.
Et ton béton, moi je l’enfonce.
Tous tes buildings m’arrachent l’aurore.
Des matins doux, tels des promesses.
Toi tes lumières elles me transpercent.
La nuit le jour, tu m’oppresse, mais moi je pousse comme une caresse.
Toi tu me mens, me vole m’agresse.
De ma douleur t’en fais des tresses.
Violente ardeur quand tu me brise, quand de tes mains tu me supprimes.
Mon peu d’espace, mon réconfort, que m’offre une vie sans ton confort. "