vendredi 15 octobre 2010

Fantasmagorie d'une nuit sans lui

Un soir l'homme aux yeux de nuit posera sa main sur le coeur de sa belle endormie.

Elle ouvrira ses paupières, y glissera un regard qui percera le sien.

A jamais liés dans les abîmes, leurs corps se perdront en soupirs sexuels...

Leurs âmes mélangées en ce cirque dément.

S'allongeront, s'étireront, se presseront.
Expiant de leurs paroles obscènes, leurs actes soupirants.
De leurs vices psalmodiés jaillira cet union démentielle.

Leurs corps à jamais seront liés à l'abandon mutuel.

De leurs chaleurs partagées naîtra une union immortelle.
Suicidés l'un à l'autre, aux danses exquises de leurs souffles étouffés.

Les entrelacs de leurs deux corps se mélangeront à l'atmosphère, créant une chambre de passions séditieuses.
Inavouables, inexplicables, délicieuses...

Inondations érectiles de leur périple intemporel aux soifs sexuelles...




‎... Elle s'éveille...

Il ne reste plus de ces doux instants, que le souvenir immortel de ce rêve.
Ses draps sont vides, sont cœur est lourd.
Mais où est-il ce bel amant ?
Auquel elle s'est abandonnée.
...Le temps d'une nuit le retrouver, c'est ce qu'elle cherche désormais...