samedi 11 septembre 2010

Caedes



L'allonger, doucereuse ensanglantée.

Gifler son visage encore et encore.Endormir ses plaies, béantes et rougies.Rougeur de son être, timide ?Non putride, putréfiée, purulente.Un exutoire, l'affamer.L'assécher, la lester de ses membres.L'appeler, la peler, la peller.Rougir ses seins blancs.Ô douces mamelles, me mêle à son liquide.M'allécher, l'alléchante candide dépecée.Dépouillée, rouillée de sang séché.Me rouler sur elle...Ô joie de la caresser.Creuser son ventre de mes mains.Crever ses yeux à la vision souillée.Souillon suffocant, s'étranglant, s'étouffant.Ses cris déchirants, entêtants, enivrants... Souffre encore Catin !De ton palpitant ne coule encore le sang.Je te saignerais jusqu'au matin.Ta langue m'inspire, j'extirpe.J'exulte, l'expulse.Ô joie de te savoir mourante.Entre mes doigts luit ta vie, rosissante.Liquide âpre au gout de fer.Le temps est venue pour moi de t'abandonner là.Pourris Putain !Tu n'avais qu'à point voler mon pain !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire