mardi 29 août 2017

Le spasme est la déchirure


La porte s'est ouverte

Comme chaque mardi.
La peur s'est offerte

Comme il défait mon lit.
La douleur de ses promesses

Comme un violent oubli.

Il a le parfum de la souffrance, quand du sommeil il me détache.
La couleur de la douleur, quand mon enfance il m'arrache.
Et moi je prie, chaque fois qu'il meurt.
Que ces secondes,si courtes soient-elles,
Soient les dernières que son bonheur m'arrache encore quand il m'appelle.


Il a le parfum de l'insouciance, quand mes cheveux il empeste.
La couleur de l'horreur, quand de mes vêtements il me déleste.
Et moi je prie, chaque fois qu'il meurt.
Que ces secondes, si courtes soient-elles,
Soient les dernières que son bonheur m'arrache encore quand il m'appelle.

La porte s'est refermée
Comme chaque mardi.
La peur s'est envolée
Comme je refais mon lit.
La douleur de ses gestes
Comme un violent mépris.



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