dimanche 16 janvier 2011

Lettre à l'amour.


Et aujourd'hui nous n'échangeons plus de jolis mots... Que des maux lourds et cassants... Marqués dans nos lettres, comme les tranchés durant la guerre.

J'ai voulu croire au réconfort de mes blessures, mais elles ne font que s'infecter davantage.
Quand je serre le vent léger, en espérant t'y retrouver. Je m'aperçois qu'il n'est que douleur volatile...
Même mes larmes ne cachent rien... Parsemées dans tous les coins, elles transpirent la solitude de tes bras... Tant pis pour moi, tant pis pour toi... Dommage pour nous...
J'aurais aimé caresser à nouveau ton corps du bout des doigts. Plutôt que de toucher mes draps... Vides et froids...
Ce fut illusoire, déraisonné... De vouloir y croire... Pourtant, même encore... Il est trop loin ce temps où tout était beau... Tout n'était que merveilles limpides, aux yeux des amants fougueux.


1 commentaire:

  1. Simplement pour écrire que même s'il est rare que je laisse des comm',je continue de suivre l'évolution de ton blog..

    ce texte est particulièrement poignant..

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